Le Design Médical
C’est avec le sens du travail proche des usages et une maîtrise des connotations formelles que le design spécialiste de son domaine apporte un nouveau regard sur ces outils. Le design se trouve en interconnections avec des domaines scientifiques et vient compléter de son grain de sel l’aspect formel et ergonomique de ces objets. Ainsi cela facilite les manipulations effectuées par le corps médical et de même permet d’inhiber le sentiment désagréable ressentis par le patient tans au niveau kinesthésique, visuel qu’auditif. Le but étant d’établir un rapport de confiance avec le patient.
Voici l’exemple d’un injecteur médicamenteux qui permet d’inoculer un médicament sans avoir besoin d’aiguille.
C’est une mini combustion qui projette le
médicament à travers une buse dotée de trous minuscules.
Le travail du designer s’est basé sur l’aspect formel pour sortir de la forme de pistolet et de seringue qui fait peur et traumatise.
Le design se présente à nouveau comme solution transverse à un
haut niveau scientifique dans la conception d’un cœur artificiel aussi réactif
qu’un véritable cœur.
Par l’intervention du design associé au domaine de l’aéronautique dans la conception, ce cœur est esthétique et émouvant. Conçu en Biomatériaux blanc il évoque au-delà d’un espoir et d’une grande avancé médicale, une neutralité et une pureté attractive.
Le design est une discipline aux ressources intarissables surtout lorsqu’elle est combinée avec d’autre domaine puisque cela lui permet de remplir le rôle non négligeable d’intermédiaire entre la technique et l’usage, la machine et l’homme. C’est le travail du designer que le patient et le client voient en premier.
Ce qui marche avec le fromage, marche avec les polices: plus il y a de trous, moins il y a de gruyère!
"C'est la conclusion à laquelle seraient arrivés les Néerlandais de Sprang, une agence de communication qui a planché pendant plusieurs mois sur un moyen de réduire sa consommation d'encre...
Après plusieurs tests sur des polices zébrées ou extra-fines, ces drôles de chercheurs se seraient orientés vers des solutions qui n'altèrent ni la taille, ni l'épaisseur des polices pour assurer leur lisibilité. C'est donc logiquement qu'ils auraient eu l'idée de "trouer" une police pour la rendre moins consommatrice d'encre.
Le résultat ressemble à un fromage suisse... et permettrait des économies d'encre de 20%. Pour ceux intéressés par un test, la police Ecofont est disponible en téléchargement gratuit sur le site du même nom."
Source: http://www.marcelgreen.com
Vélib’ inspire Auto lib’
A Paris, l’installation d’un service proposant de la location de voitures électriques donne lieu à des discussions avec les communes voisines, afin de déterminer le périmètre où les autos seront installées.
Mise en service : 2110
Un appel d’offre sera lancé pour définir quel
constructeur obtiendra le marché pour une mise en service dans deux ans. Cela
représente 4000 véhicules et 1400 stations de parking dédiés. Annick Lepetit,
adjointe chargée des transports a la ville de Paris estime que les français ne
sont actuellement pas près à fournir des véhicules propres. Pourtant, pour les
constructeurs Français, ce marché potentiel serait souhaitable en ces temps de
crise.
En France, deux prétendants se lancent dans la conquête
du marché
Le Groupe Français Borollé vient de faire homologuer son
nouveau véhicule 100% électrique, la Blue Car. Cela fait presque 20 ans que ce
groupe, via sa filiale Batcasp, travaille sur la conception d’une voiture ayant
un bilan CO2 nul.
La Blue Car fonctionne avec une batterie Lithium Métal
Polymères. La batterie à une durée de vie de 10 ans, elle est ensuite
entièrement recyclable, aucun liquide, donc pas de pollution, 5 fois plus
légère qu’une batterie de plomb. L’autonomie est de 250 km, pouvant faire des
pointes de 130km/h, ce qui la rend tout de même assez performante pour une
voiture électrique. Le temps de charge sera de 6h. Le groupe cherche maintenant
des partenaires en vue d’une production industrielle, le prix de vente sera
estimé aux alentours des 15 000€.
La Cleanova 2, construite par la SVE, Groupe Dassault,
utilise la carrosserie de la Kangoo. La «Cleanova 2 est aujourd'hui testée par
la Poste, EDF et par la ville de St Etienne. Les véhicules se rechargent sur l’électricité
du secteur. Ils sont économiques (environ 1€ d'électricité pour
100 km
) et indépendant du pétrole. Ce véhicule est plus hybride que réellement électrique puisque qu’il est 100% compatible à l’éthanol, offrant de ce fait une plus grande autonomie.
Source: LeblogAuto.com / Le monde.fr / Times.com
La fin des ampoules a incandescence !
Les professionnels de la grande distribution et du bricolage s’engagent à augmenter la part des lampes basse consommation dans leurs ventes (pour qu’elle atteigne 35 % fin 2010) et à retirer du marché par étapes les ampoules à incandescence, entre le 30 juin 2009 et le 31 décembre 2012.
Ampoules à incandescence et emballages ont fait l’objet
de deux conventions, signées jeudi 23 octobre au Meeddat avec les professionnels
de ces secteurs. La première, prévoit de retirer progressivement les ampoules à
incandescence du marché entre le 30 juin 2009 et le 31 décembre 2012 et de les
remplacer par les ampoules basse consommation. Fin 2009, ces ampoules devront
occuper trois-quarts des rayons, au lieu de la moitié actuellement. La semaine
dernière, les députés avaient adopté un amendement dans le cadre du projet de
loi Grenelle, visant à retirer ces ampoules en 2010. Selon Jean-Louis Borloo, le
ministre de l’environnement, cette mesure devrait faire économiser 8 térawatt/heures
par an, soit deux fois la consommation annuelle
du Grand Paris.
L'ampoule à incandescence est inventée au XIXe siècle et
fabriquée industriellement à partir des années 1870. Elle n'a pratiquement pas
évolué depuis, si l'on excepte la forme et la taille des culots, la couleur et
la transparence ou l'opacité du verre, et le chargement interne à l'argon. Ce
type d'ampoule affiche un rendement extrêmement faible (5%). En effet, elle
gaspille 95 % de l'énergie consommée en chaleur. De plus, sa durée de vie très
courte et ne dépasse pas 1 000 heures.
Les ampoules fluo compactes, la bonne solution ?
Largement promues, les ampoules fluo compactes ne sont
rien d'autre qu'une miniaturisation des tubes fluorescents, autrement dit, des
néons. Leur rendement est largement supérieur (90 %) et leur durée de vie peut
atteindre 15 000 heures. Ces ampoules sont cependant encore très chères à
l'achat (10 € minimum).De plus, elles perdent une partie de leur luminosité (au
bout de quelques milliers d'heures d'utilisation) et n'apprécient guère les
allumages et extinctions à répétition (ce qui abrège considérablement leur
durée de vie). C'est sans compter, aussi, avec le temps de montée en
puissance souvent assez long. A long terme, cela reste tout de même un
bon investissement, si l’on apprécie les économies réalisées
Les LED : solution d'avenir proche ?
Jusqu'à une date récente, les LED (ou diodes électroluminescentes) n'étaient
utilisées que pour des usages spécifiques, dans des domaines précis, souvent
par des professionnels. Aujourd’hui se profile une nouvelle génération
d'ampoules regroupant plusieurs dizaines de LED (actuellement jusqu'à 60) sous
un même "globe" en forme de spot. La durée de vie des LED est prévue
pour 50 000 h et peut atteindre 100 000 h. Leur rendement est optimal, bien que
la "production" lumineuse soit difficilement comparable et mesurable
à celle des autres ampoules, et selon les mêmes critères. Un fabricant comme
Xanlite, très engagé dans cette voie, vient de mettre sur le marché des
ampoules très basse consommation, dont la "puissance" en watt mérite
d'être multipliée par 3,8 en équivalence incandescence, soit une quarantaine de
watts pour les ampoules les plus puissantes. La sortie d'ampoules à bulbe est
attendue à échéance de 1 à 2 ans et devrait ouvrir de nouvelles perspectives à
ce type d'éclairage dont le rendement est supérieur à 90 %, sans dégagement de
chaleur.
Toutes les ampoules basses consommation restent tout de
même assez chères sur le marché. D'où l'intérêt, évidemment, de remplacer les
ampoules a incandescence progressivement. Ou encore d’attendre des progrès du côté des ampoules à LED dans les deux
ans...
Quant à savoir si l'industrie sera capable de faire face
à la demande d'ici 2 ans, c'est encore une autre question à laquelle bien des
professionnels répondent de manière évasive.