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Design et Développement Durable

Design et Développement Durable
  • Blog présentant une veille, non exhaustive, en design et développement durable (environnement, social et économie). Celui ci est réalisé par les neuf étudiants du Master 2 Design Innovation Produit de l'Université Technologique de Compiègne.
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2 février 2009

Le Design Médical

Le domaine médical a longtemps privilégié l’efficacité et la technique des outils médicaux utilisés sur les patients. Cette efficacité et cette technique se traduit souvent en outils à l’allure « barbare » qui angoissent voire même traumatisent les patients qui y sont confrontés. Effectivement il n’est jamais très agréable d’être hospitalisé et encore moins de se faire manipuler avec des objets effrayants et impressionnants.

C’est avec le sens du travail proche des usages et une maîtrise des connotations formelles que le design spécialiste de son domaine apporte un nouveau regard sur ces outils. Le design se trouve en interconnections avec des domaines scientifiques et vient compléter de son grain de sel l’aspect formel et ergonomique de ces objets.  Ainsi cela facilite les manipulations effectuées par le corps médical et de même permet d’inhiber le sentiment désagréable ressentis par le patient tans au niveau kinesthésique, visuel qu’auditif. Le but étant d’établir un rapport de confiance avec le patient.

Voici l’exemple d’un injecteur médicamenteux qui permet d’inoculer un médicament sans avoir besoin d’aiguille.

glubC’est une mini combustion qui projette le médicament à travers une buse dotée de trous minuscules.

 

Le travail du designer s’est basé sur l’aspect formel pour sortir de la forme de pistolet et de seringue qui fait peur et traumatise.

Le design se présente à nouveau comme solution transverse à un haut niveau scientifique dans la conception d’un cœur artificiel aussi réactif qu’un véritable cœur.

Par l’intervention du design associé au domaine de l’aéronautique dans la conception, ce cœur est esthétique et émouvant. Conçu en Biomatériaux  blanc il évoque au-delà d’un espoir et d’une grande avancé médicale, une neutralité et une pureté attractive.

Le design est une discipline aux ressources intarissables surtout lorsqu’elle est combinée avec d’autre domaine puisque cela lui permet de remplir le rôle non négligeable d’intermédiaire entre la technique et l’usage, la machine et l’homme. C’est le travail du designer que le patient et le client voient en premier.

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30 janvier 2009

Ce qui marche avec le fromage, marche avec les polices: plus il y a de trous, moins il y a de gruyère!

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"C'est la conclusion à laquelle seraient arrivés les Néerlandais de Sprang, une agence de communication qui a planché pendant plusieurs mois sur un moyen de réduire sa consommation d'encre... 

Après plusieurs tests sur des polices zébrées ou extra-fines, ces drôles de chercheurs se seraient orientés vers des solutions qui n'altèrent ni la taille, ni l'épaisseur des polices pour assurer leur lisibilité. C'est donc logiquement qu'ils auraient eu l'idée de "trouer" une police pour la rendre moins consommatrice d'encre.

Le résultat ressemble à un fromage suisse... et permettrait des économies d'encre de 20%. Pour ceux intéressés par un test, la police Ecofont est disponible en téléchargement gratuit sur le site du même nom."

Source: http://www.marcelgreen.com

16 décembre 2008

Vélib’ inspire Auto lib’

A Paris, l’installation d’un service proposant de la location de voitures électriques donne lieu à des discussions avec les communes voisines, afin de déterminer le périmètre où les autos seront  installées.

 

 

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En Février prochain, une délibération au conseil de Paris aura lieux pour créer officiellement un syndicat mixte regroupant les communes qui accueilleront les Auto lib’ souhaitées par Bertrand Delanoë. Le service, inspiré du désormais célèbre Vélib’, propose aux usagers de louer une voiture et de la rapporter dans n’importe quelle « borne ». L’abonnement devrait coûter 15 à 20 € par mois à l’utilisateur, puis 4 à 6 euros de l’heure en moyenne. Aujourd’hui 28 communes autour de Paris sont intéressées par la mise en place de ce service.

 

Mise en service : 2110

 

Un appel d’offre sera lancé pour définir quel constructeur obtiendra le marché pour une mise en service dans deux ans. Cela représente 4000 véhicules et 1400 stations de parking dédiés. Annick Lepetit, adjointe chargée des transports a la ville de Paris estime que les français ne sont actuellement pas près à fournir des véhicules propres. Pourtant, pour les constructeurs Français, ce marché potentiel serait souhaitable en ces temps de crise.

 

En France, deux prétendants se lancent dans la conquête du marché

 

Le Groupe Français Borollé vient de faire homologuer son nouveau véhicule 100% électrique, la Blue Car. Cela fait presque 20 ans que ce groupe, via sa filiale Batcasp, travaille sur la conception d’une voiture ayant un bilan CO2 nul.

 

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La Blue Car fonctionne avec une batterie Lithium Métal Polymères. La batterie à une durée de vie de 10 ans, elle est ensuite entièrement recyclable, aucun liquide, donc pas de pollution, 5 fois plus légère qu’une batterie de plomb. L’autonomie est de 250 km, pouvant faire des pointes de 130km/h, ce qui la rend tout de même assez performante pour une voiture électrique. Le temps de charge sera de 6h. Le groupe cherche maintenant des partenaires en vue d’une production industrielle, le prix de vente sera estimé aux alentours des 15 000€.

 

La Cleanova 2, construite par la SVE, Groupe Dassault, utilise la carrosserie de la Kangoo. La «Cleanova 2 est aujourd'hui testée par la Poste, EDF et par la ville de St Etienne. Les véhicules se rechargent sur l’électricité du secteur. Ils sont économiques (environ 1€ d'électricité pour

100 km

) et indépendant du pétrole. Ce véhicule est plus hybride que réellement électrique puisque qu’il est 100% compatible à l’éthanol, offrant de ce fait une plus grande autonomie.

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Source: LeblogAuto.com / Le monde.fr / Times.com 

 

 

16 décembre 2008

La fin des ampoules a incandescence !

Les professionnels de la grande distribution et du bricolage s’engagent à augmenter la part des lampes basse consommation dans leurs ventes (pour qu’elle atteigne 35 % fin 2010) et à retirer du marché par étapes les ampoules à incandescence, entre le 30 juin 2009 et le 31 décembre 2012.

 


 

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Ampoules à incandescence et emballages ont fait l’objet de deux conventions, signées jeudi 23 octobre au Meeddat avec les professionnels de ces secteurs. La première, prévoit de retirer progressivement les ampoules à incandescence du marché entre le 30 juin 2009 et le 31 décembre 2012 et de les remplacer par les ampoules basse consommation. Fin 2009, ces ampoules devront occuper trois-quarts des rayons, au lieu de la moitié actuellement. La semaine dernière, les députés avaient adopté un amendement dans le cadre du projet de loi Grenelle, visant à retirer ces ampoules en 2010. Selon Jean-Louis Borloo, le ministre de l’environnement, cette mesure devrait faire économiser 8 térawatt/heures par an, soit  deux fois la consommation annuelle du Grand Paris.

 

 

L'ampoule à incandescence est inventée au XIXe siècle et fabriquée industriellement à partir des années 1870. Elle n'a pratiquement pas évolué depuis, si l'on excepte la forme et la taille des culots, la couleur et la transparence ou l'opacité du verre, et le chargement interne à l'argon. Ce type d'ampoule affiche un rendement extrêmement faible (5%). En effet, elle gaspille 95 % de l'énergie consommée en chaleur. De plus, sa durée de vie très courte et ne dépasse pas 1 000 heures.

 

Les ampoules fluo compactes, la bonne solution ?

 

Largement promues, les ampoules fluo compactes ne sont rien d'autre qu'une miniaturisation des tubes fluorescents, autrement dit, des néons. Leur rendement est largement supérieur (90 %) et leur durée de vie peut atteindre 15 000 heures. Ces ampoules sont cependant encore très chères à l'achat (10 € minimum).De plus, elles perdent une partie de leur luminosité (au bout de quelques milliers d'heures d'utilisation) et n'apprécient guère les allumages et extinctions à répétition (ce qui abrège considérablement leur durée de vie). C'est sans compter, aussi, avec le temps de montée en puissance  souvent assez long. A long terme, cela reste tout de même un bon investissement, si l’on apprécie les économies réalisées

 

Les LED : solution d'avenir proche ? 

 

Jusqu'à une date récente, les LED (ou diodes électroluminescentes) n'étaient utilisées que pour des usages spécifiques, dans des domaines précis, souvent par des professionnels. Aujourd’hui se profile une nouvelle génération d'ampoules regroupant plusieurs dizaines de LED (actuellement jusqu'à 60) sous un même "globe" en forme de spot. La durée de vie des LED est prévue pour 50 000 h et peut atteindre 100 000 h. Leur rendement est optimal, bien que la "production" lumineuse soit difficilement comparable et mesurable à celle des autres ampoules, et selon les mêmes critères. Un fabricant comme Xanlite, très engagé dans cette voie, vient de mettre sur le marché des ampoules très basse consommation, dont la "puissance" en watt mérite d'être multipliée par 3,8 en équivalence incandescence, soit une quarantaine de watts pour les ampoules les plus puissantes. La sortie d'ampoules à bulbe est attendue à échéance de 1 à 2 ans et devrait ouvrir de nouvelles perspectives à ce type d'éclairage dont le rendement est supérieur à 90 %, sans dégagement de chaleur.

 

Toutes les ampoules basses consommation restent tout de même assez chères sur le marché. D'où l'intérêt, évidemment, de remplacer les ampoules a incandescence progressivement. Ou encore d’attendre des progrès du côté des ampoules à LED dans les deux ans...   

 

Quant à savoir si l'industrie sera capable de faire face à la demande d'ici 2 ans, c'est encore une autre question à laquelle bien des professionnels répondent de manière évasive.

5 décembre 2008

"UNE LIMACE QUI CARBURE AU SOLAIRE"

« Une limace de mer puise des chloroplastes dans l'algue qu'elle mange et a intégré les gènes de la photosynthèse. »


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« La belle couleur verte d'Elysia chlorotica, une limace de mer, est aussi la marque d'un exploit inédit, celui d'un animal devenu végétal. Comme une plante, elle s'étiole et meurt si elle est laissée trop longtemps dans l'obscurité. En revanche, elle peut vivre des mois sans manger avec la seule lumière du jour. Comment fait-elle ? Cette énigme vivante, qui intriguait les chercheurs depuis un siècle, vient d'être élucidée par l'équipe de Mary Rumpho, à l'université du Maine (Etats-Unis).
Une découverte extraordinaire puisqu'il s'agit du premier animal supérieur alimenté au solaire. Elysia a recours à des batteries végétales, des chloroplastes, ces organites verts qui permettent de capter l'énergie lumineuse du soleil et de l'utiliser. Mais comment la limace est-elle parvenue à recruter les chloroplastes au sein de ses propres cellules ? Un premier exploit, qui en suppose un autre, encore plus grand : qu'elle se soit procuré les gènes d'une algue, indispensables pour les faire fonctionner. »

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« Si l'animal ingère et stocke les chloroplastes de son algue préférée via son alimentation, il a, en revanche, définitivement intégré à son génome les gènes permettant d'utiliser ces batteries solaires ! Encore plus fort, avec le temps, Elysia a fini par ressembler à une feuille verte.
D'autres limaces de mer, les sacoglosses herbivores ou les nudibranches carnivores, se «contentent» d'absorber des algues et les conservent ensuite dans leurs tissus translucides pour devenir vertes. Il s'agit juste de camouflage. Chez Elysia, c'est la fonction même du végétal qui a été acquise et sa morphologie a été transformée par cette chimérisation végétale : ses flancs se sont élargis pour devenir de véritables panneaux solaires : «Je pense que le développement de ses larges parapodes n'est pas fortuit, confie Mary Rumpho. Elle peut ainsi les déployer si le rayonnement solaire est faible, ou les replier s'il est trop fort.» Le petit gastéropode a ainsi réussi à décrocher deux palmes, celle du meilleur camouflage et, surtout, celle du premier animal supérieur capable de photosynthèse. »

Source : article publié par Pierre Kaldy dans Sciences et Avenir.

 

Cette découverte fascinante offre d’innombrables pistes de recherches. La nature est une source d’inspiration pour l’espèce humaine. En comprenant ses mécanismes, l’homme peut les réutiliser pour concevoir de nouveaux produits de plus en plus sophistiqués.

 

Le Gecko est un bon exemple. C’est en comprenant le système simple de ses pattes que l’homme a pu confectionner des ventouses très résistantes. En effet, les pattes du Gecko peuvent s’agripper à n’importe qu’elle surface puisqu’elles sont capable de faire le vide d’air et ainsi adhérer complètement à la surface.

 

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5 décembre 2008

REINTERPRETER LA THEORIE DE DARWIN

Un studio de design parisien prend comme inspiration la théorie de l’évolution pour faire un kit d’urgence en carton.

« NOCC, studio de design parisien formé par Juan Pablo Naranjo et Jean-Chrsitophe Orthlieb, sera présenté lors de l'exposition European Talent 2008 à la galerie Designhuis à Eindohoven avec la pièce "Help Me Darwin". »

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« Le projet Help me Darwin a pour base de départ une réflexion sur l'évolution des objets et comment la théorie de Darwin peut être appliquée au monde de ces objets, il en découle ce kit de meubles d'urgence. Les planches de carton contenues dans la sacoche offrent la possibilité de construire un paravent, qui peut lui-même être transformé en lit, table et deux sièges. Ceci permet de facilement et rapidement s'adapter à un espace vide lorsque une population doit faire face a une situation d'urgence (Urgences causées par une catastrophe naturelle aussi bien que, à plus petite échelle, lors d'un déménagement). La sacoche, une fois dépliée, devient le matelas du lit. "Help Me Darwin" à pour propos de rendre une dimension humaine d'un chez soi à une personne qui l'a perdu. »

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« L'exposition European Talent 2008 se déroule à la galerie DesignHuis de Eindovhen jusqu'au 30 Novembre. C 'est dans ce cadre que "Help Me Darwin" projet de diplôme de Juan Pablo Naranjo sera présenté, Une exposition regroupant "les meilleurs diplômes européens de l'année 2008 et ayant pour but de révéler les futurs stars de demain". Cet événement coïncide avec l'ouverture de la semaine du design hollandais de Eindhoven. »

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Source : http://www.obdesigner.net/modules/news/



Ce projet, très intéressant, par sa réinterprétation de la théorie de l’évolution de Darwin sur les objets pose certaines questions. En effet ce produit est facilement réalisable mais répond-il à des besoins d’urgence : hygiène, sécurité, confort, solidité du matériel… De plus que faisons-nous de tout ces tas de carton après utilisation ? Ils seront certainement dégradés. Peut-on les réutiliser ? Les recycler ?

 

N’est-ce pas un travail plus plastique et réfléchis par rapport à une réinterprétation d’une référence plutôt qu’une réelle réponse à un besoin d’urgence ?

 

 

Help me Darwin, design Nocc

5 décembre 2008

.... LES DECHETS

Nous sommes actuellement au cœur de la semaine de la réduction des déchets, qui se déroule du 22 au 30 Novembre 2008. Diverses actions seront donc menées jusqu’à la fin de la semaine, destinées au grand public, jeunes et professionnels mettant en avant la prévention. A cette occasion nous effectuerons quelques rappels.

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Suite à l’évolution de nos modes de vie et de consommations nous produisons chaque jour plus de déchets. Ainsi, le poids de nos ordures ménagères a doublé en 40 ans et ne cesse d’augmenter au rythme de 1 à 2 % par an. Il faut savoir que les moyens de traitement des déchets n’ont eux, pas progressés au même rythme, conduisant à une saturation des exutoires.

La réduction des déchets représente un double enjeu dans notre société : économique et environnemental. La production et le traitement des déchets entraînent des coûts financiers très lourds qui sont assumés par les communes via diverses taxes. De plus, nous pouvons ainsi contribuer à la préservation des ressources et à la lute contre le changement climatique.

« A l’issue du Grenelle de l’Environnement, le 20 décembre 2007, plusieurs objectifs ont été fixés comme la réduction de la production d’ordures ménagères de

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par habitant, sur une durée de 5 ans ; une relance forte dans le domaine du recyclage matière et organique (compostage et méthanisation) des déchets ménagers et assimilés, afin de passer de 24 % en 2004 à 45 % en 2015, dont le recyclage en 2012 de 75 % des emballages ménagers (contre 60 % en 2006) et des déchets des entreprises. »

Les quatre volets de la prévention durant cette semaine sont :

o        Mieux produire.

o        Mieux consommer.

o        Prolonger la durée de vie de ses produits.

o        Moins jeter.

                             reduisonsnosdechets1

Le tri :

Le tri des déchets est aujourd’hui rentré dans les mœurs pour la plupart des usagers. Cependant, même l’éco citoyen avertit a du mal à s’y retrouver, lorsqu’il veut jeter ses déchets. Il faut savoir que l’ensemble des conteneurs vari d’une commune à l’autre, et que la couleur et le contenu associé sont différents. Il faut donc travailler sur l’harmonisation des conteneurs de recyclage afin d’apporter à l’usager une plus grande visibilité.

Re used :

Il existe aujourd’hui des travaux de récupération et de réinterprétation des déchets en un second objet. Offrant ainsi une alternative à la mise en décharge des produits. Cependant, il reste toujours cette idée de réutilisation de déchet qui n’est pas valorisante pour le produit fini. C’est là que va pouvoir / devoir intervenir le designer, en travaillant sur la valeur d’estime de l’objet.

La dématérialisation :

Proposition afin qu’il n’y est plus ou moins de déchet : la dématérialisation. Rendre les choses immatérielles, aller davantage vers du design de service.

Un changement va s’amorcer et en tant que designer, il faut être prêt à exploiter ce changement. Il y a un travail à effectuer sur l’ensemble du réseau, un travail systémique.

Il faut faire aussi, attention à ne pas toujours rejeter la « faute » sur l’usager, car même quand celui-ci essai de réduire ses déchets, il n’a pas forcement le choix ou un contrôle total là dessus. Suite a divers achats, il a toujours un nombre de déchets important, en grande partie, dut au packaging beaucoup trop volumineux de certains produits. Il faut donc agir dès la conception du produit ainsi que lors de la conception de l’emballage du produit.

Source : cahier du « monde » jeudi 9 octobre 2008.

http://cdurable.info

27 novembre 2008

Un frigo plus respectueux de l’environnement


 

Le frigo de demain sera-t-il magnétique ?

Plusieurs laboratoires travaillent actuellement sur un réfrigérateur utilisant l’effet « magnéto calorique » d’un matériau miracle : le gadolinium. Les enjeux de projet résident dans le caractère non polluant de la technologie, les économies d’énergies, ainsi que dans la perspective d’en finir avec des frigos bruyants.

 

 

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En France, 99% des ménages ont un réfrigérateur à la maison. Ceux-ci sont gourmands en énergie, à tel point qu’ils représentent le tiers de la consommation d’un foyer Français selon l’Ademe ( Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). De plus 15% des émissions de gaz à effet de serre mondiales sont dues à la production de froid. Les réfrigérateurs classiques exploitent des gaz frigorigènes, qui sont de puissants générateurs d’effet de serre. En France, cela représente 8% des émissions.

A la fin des années 90, une équipe du laboratoire américain Ames découvre les propriétés magnéto caloriques du gadolinium. Lorsque le gadolinium est aimanté, les atomes alignent leur moment magnétique sur les lignes de champs de l’aimant. Le métal refroidit et réémet la chaleur emmagasinée vers un second fluide. En Clair, soumis au magnétisme ce matériau est capable de produire du froid. Le gadolinium fonctionne à pression ambiante, ce qui amorce la fin des compresseurs bruyants.

Moins nocif pour l’environnement, plus performant, et silencieux, le réfrigérateur magnétique est en train d’être développé. Premièrement, l’appareil est conçu pour réduire sa consommation énergétique, son coefficient de performance (rapport des puissances froides et chaudes) est évalué a 60% contre 40% pour un frigo classique. Dans un second temps, il permet de réduire et même de supprimer les émissions de gaz a effet de serre dues a l’utilisation de gaz frigorigènes.

Aujourd’hui, la technologie et le projet intéressent de prés la recherche et développement comme l’industrie. En effet, les Américains du laboratoire Ames, les Japonais de Chubu Electric power (en collaboration avec Toshiba), les Alsaciens de CoolTech Applications, les Suisses de l’Institut de génie thermique et de la haute école d’ingénierie et de gestion du Canton sont déjà en train de travailler sur la conception. De plus une équipe du laboratoire de génie électronique de Grenoble sont en train de réaliser les derniers réglages sur leur modèle, en collaboration avec l’Institut Néel et l’aide de l’Ademe et PSA Peugeot Citroën. Ces derniers sont déjà en train de penser a adapter la technologie sur des systèmes de climatisations.

Source : Science et Vie N° 1094, Novembre 2008.

26 novembre 2008

VOUS VOYEZ MIEUX A QUOI VA RESSEMBLER L’AVENIR ?

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Des gilets de sauvetage sous les bancs publics, des canots de sauvetage en haut des immeubles et des maitres nageurs en plein centre ville. C’est la vision que propose la société canadienne Offseters aux habitants de Vancouver. Cette création de situations chocs et mise en place afin de sensibiliser le grand public aux questions du changement climatique.

Il est important que se mette en place une prise de conscience collective, et la mise en place d’actions / campagne de sensibilisation comme celle-ci pourront y participer. Cela est porteur pour nos métiers, au delà de la conception de produits non nocifs pour l’environnement, il faut aussi sensibiliser et informer l’usager.

http://www.offsetters.ca/

26 novembre 2008

QUAND L’EAU MONTE…

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Etat du niveau des océans :

En s’appuyant sur plusieurs nouvelles études de données satellitaires, ainsi que de nouvelles modélisations climatiques. Des chercheurs viennent de montrer une accélération de la fonte superficielle de la calotte glaciaire du Groenland, ainsi qu’un glissement de la calotte suite à ces fontes accélérées. Actuellement, il est difficile de prévoir la réelle montée des eaux à laquelle nous ferons face à la fin du siècle car pour cela il faudrait savoir de combien la température continuerait d’évoluer sur terre, puis comprendre le phénomène exact de la fonte des glaces. Fonte des glaces qui entraine un glissement substantiel du socle et l’immersion du Groenland dans des eaux de plus en plus chaude.

Sur la période 2007/2008, les études tendent  à montrer une accélération du phénomène.

Les modèles climatiques indiquent que ce réchauffement résulte pour l’essentiel de l’augmentation des teneurs en gaz à effets de serre dans l’atmosphère. Dans ce contexte et compte tenu de l’impact de la fonte des glaces groenlandaise sur le niveau des mers et sur le climat du pourtour atlantique, l’évolution actuelle et future de la calotte glacière revêt une importance primordiale pour nos sociétés.

Nouvelle approche :

La prise en compte de nouveaux paramètres : vent, température, pression atmosphérique, humidité, nuage, consiste à corriger l’effet produit par les nuages d’eau liquide qui jusqu’alors n’avaient pas permis de calculer la fonte exacte. Selon les résultats obtenus, l’on aurait sous-estimé l’étendue des zones de fontes. Du coup, il y a eu une révision à la hausse d’un facteur 2 par rapport aux précédentes estimations.

Il faut donc mettre en place des solutions et mesures urgentes dans nos sociétés afin d’éviter une trop forte montée des eaux.

Prospective :

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Proposition de réponse, de la part des architectes à la montée des eaux et à l’accueil des réfugiés climatiques.

LILYPAD, la cité flottante

Ce projet architectural de Vincent Callebaut, envisageable vers 2100, propose de vivre sur l’eau au gré des courants. Cette architecture est autonome en énergie et pourrait accueillir jusqu’à 50 000 personnes. Ces ilots d’habitation pourront être une des solutions envisageables, cependant va-t-elle réellement accueillir les réfugiés climatiques ou des personnes favorisées, pour qui cet espace sera un lieu de détente et « d’exotisme » ?

Pour plus d’informations et voir les autres projets de Vincent Callebaut :

http://vincent.callebaut.org/page1-img-lilypad.html

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