Blog présentant une veille, non exhaustive, en design et développement durable (environnement, social et économie). Celui ci est réalisé par les neuf étudiants du Master 2 Design Innovation Produit de l'Université Technologique de Compiègne.
Le domaine médical a
longtemps privilégié l’efficacité et la technique des outils médicaux utilisés
sur les patients. Cette efficacité et cette technique se traduit souvent en
outils à l’allure « barbare » qui angoissent voire même traumatisent les patients qui y sont
confrontés. Effectivement il n’est jamais très agréable d’être hospitalisé et
encore moins de se faire manipuler avec des objets effrayants et
impressionnants.
C’est avec le sens du travail proche des usages et une
maîtrise des connotations formelles que le design
spécialiste de son domaine apporte un nouveau regard sur ces outils. Le
design se trouve en interconnections avec des domaines scientifiques et vient
compléter de son grain de sel l’aspect formel et ergonomique de ces objets. Ainsi cela facilite les manipulations
effectuées par le corps médical et de même permet d’inhiber le sentiment
désagréable ressentis par le patient tans au niveau kinesthésique, visuel qu’auditif.
Le but étant d’établir un rapport de confiance
avec le patient.
Voici l’exemple d’un injecteur médicamenteux qui permet d’inoculer
un médicament sans avoir besoin d’aiguille.
C’est une mini combustion qui projette le
médicament à travers une buse dotée de trous minuscules.
Le travail du designer s’est basé sur l’aspect formel
pour sortir de la forme de pistolet et
de seringue qui fait peur et traumatise.
Le design se présente à nouveau comme solution transverse à un
haut niveau scientifique dans la conception d’un cœur artificiel aussi réactif
qu’un véritable cœur.
Par l’intervention du design associé au domaine de
l’aéronautique dans la conception, ce cœur est esthétique et émouvant. Conçu en
Biomatériaux blanc il évoque au-delà
d’un espoir et d’une grande avancé
médicale, une neutralité et une pureté attractive.
Le design est une discipline aux ressources intarissables
surtout lorsqu’elle est combinée avec d’autre domaine puisque cela lui permet
de remplir le rôle non négligeable d’intermédiaire entre la technique et l’usage, la machine et l’homme.
C’est le travail du designer que le patient et le client voient en premier.
"C'est la conclusion à laquelle seraient arrivés les Néerlandais de Sprang, une agence de communication qui a planché pendant plusieurs mois sur un moyen de réduire sa consommation d'encre...
Après plusieurs tests sur des polices zébrées ou extra-fines, ces drôles de chercheurs se seraient orientés vers des solutions qui n'altèrent ni la taille, ni l'épaisseur des polices pour assurer leur lisibilité. C'est donc logiquement qu'ils auraient eu l'idée de "trouer" une police pour la rendre moins consommatrice d'encre.
Le résultat ressemble à un fromage suisse... et permettrait des économies d'encre de 20%. Pour ceux intéressés par un test, la police Ecofont est disponible en téléchargement gratuit sur le site du même nom."
A Paris, l’installation d’un service proposant de la
location de voitures électriques donne lieu à des discussions avec les communes
voisines, afin de déterminer le périmètre où les autos seront installées.
En Février prochain, une délibération au conseil de Paris aura lieux pour créer officiellement
un syndicat mixte regroupant les communes qui accueilleront les Auto lib’ souhaitées
par Bertrand Delanoë. Le service, inspiré du désormais célèbre Vélib’, propose
aux usagers de louer une voiture et de la rapporter dans n’importe quelle « borne ».
L’abonnement devrait coûter 15 à 20 € par mois à l’utilisateur, puis 4 à 6
euros de l’heure en moyenne. Aujourd’hui 28 communes autour de Paris sont
intéressées par la mise en place de ce service.
Mise en service : 2110
Un appel d’offre sera lancé pour définir quel
constructeur obtiendra le marché pour une mise en service dans deux ans. Cela
représente 4000 véhicules et 1400 stations de parking dédiés. Annick Lepetit,
adjointe chargée des transports a la ville de Paris estime que les français ne
sont actuellement pas près à fournir des véhicules propres. Pourtant, pour les
constructeurs Français, ce marché potentiel serait souhaitable en ces temps de
crise.
En France, deux prétendants se lancent dans la conquête
du marché
Le Groupe Français Borollé vient de faire homologuer son
nouveau véhicule 100% électrique, la Blue Car. Cela fait presque 20 ans que ce
groupe, via sa filiale Batcasp, travaille sur la conception d’une voiture ayant
un bilan CO2 nul.
La Blue Car fonctionne avec une batterie Lithium Métal
Polymères. La batterie à une durée de vie de 10 ans, elle est ensuite
entièrement recyclable, aucun liquide, donc pas de pollution, 5 fois plus
légère qu’une batterie de plomb. L’autonomie est de 250 km, pouvant faire des
pointes de 130km/h, ce qui la rend tout de même assez performante pour une
voiture électrique. Le temps de charge sera de 6h. Le groupe cherche maintenant
des partenaires en vue d’une production industrielle, le prix de vente sera
estimé aux alentours des 15 000€.
La Cleanova 2, construite par la SVE, Groupe Dassault,
utilise la carrosserie de la Kangoo. La «Cleanova 2 est aujourd'hui testée par
la Poste, EDF et par la ville de St Etienne. Les véhicules se rechargent sur l’électricité
du secteur. Ils sont économiques (environ 1€ d'électricité pour
100
km
) et indépendant du pétrole. Ce véhicule est plus
hybride que réellement électrique puisque qu’il est 100% compatible à l’éthanol,
offrant de ce fait une plus grande autonomie.
Les professionnels de la grande
distribution et du bricolage s’engagent à augmenter la part des lampes basse
consommation dans leurs ventes (pour qu’elle atteigne 35 % fin 2010) et à
retirer du marché par étapes les ampoules à incandescence, entre le 30 juin
2009 et le 31 décembre 2012.
Ampoules à incandescence et emballages ont fait l’objet
de deux conventions, signées jeudi 23 octobre au Meeddat avec les professionnels
de ces secteurs. La première, prévoit de retirer progressivement les ampoules à
incandescence du marché entre le 30 juin 2009 et le 31 décembre 2012 et de les
remplacer par les ampoules basse consommation. Fin 2009, ces ampoules devront
occuper trois-quarts des rayons, au lieu de la moitié actuellement. La semaine
dernière, les députés avaient adopté un amendement dans le cadre du projet de
loi Grenelle, visant à retirer ces ampoules en 2010. Selon Jean-Louis Borloo, le
ministre de l’environnement, cette mesure devrait faire économiser 8 térawatt/heures
par an, soit deux fois la consommation annuelle
du Grand Paris.
L'ampoule à incandescence est inventée au XIXe siècle et
fabriquée industriellement à partir des années 1870. Elle n'a pratiquement pas
évolué depuis, si l'on excepte la forme et la taille des culots, la couleur et
la transparence ou l'opacité du verre, et le chargement interne à l'argon. Ce
type d'ampoule affiche un rendement extrêmement faible (5%). En effet, elle
gaspille 95 % de l'énergie consommée en chaleur. De plus, sa durée de vie très
courte et ne dépasse pas 1 000 heures.
Les ampoules fluo compactes, la bonne solution ?
Largement promues, les ampoules fluo compactes ne sont
rien d'autre qu'une miniaturisation des tubes fluorescents, autrement dit, des
néons. Leur rendement est largement supérieur (90 %) et leur durée de vie peut
atteindre 15 000 heures. Ces ampoules sont cependant encore très chères à
l'achat (10 € minimum).De plus, elles perdent une partie de leur luminosité (au
bout de quelques milliers d'heures d'utilisation) et n'apprécient guère les
allumages et extinctions à répétition (ce qui abrège considérablement leur
durée de vie). C'est sans compter, aussi, avec le temps de montée en
puissance souvent assez long. A long terme, cela reste tout de même un
bon investissement, si l’on apprécie les économies réalisées
Les LED :
solution d'avenir proche ?
Jusqu'à une date récente, les LED (ou diodes électroluminescentes) n'étaient
utilisées que pour des usages spécifiques, dans des domaines précis, souvent
par des professionnels. Aujourd’hui se profile une nouvelle génération
d'ampoules regroupant plusieurs dizaines de LED (actuellement jusqu'à 60) sous
un même "globe" en forme de spot. La durée de vie des LED est prévue
pour 50 000 h et peut atteindre 100 000 h. Leur rendement est optimal, bien que
la "production" lumineuse soit difficilement comparable et mesurable
à celle des autres ampoules, et selon les mêmes critères. Un fabricant comme
Xanlite, très engagé dans cette voie, vient de mettre sur le marché des
ampoules très basse consommation, dont la "puissance" en watt mérite
d'être multipliée par 3,8 en équivalence incandescence, soit une quarantaine de
watts pour les ampoules les plus puissantes. La sortie d'ampoules à bulbe est
attendue à échéance de 1 à 2 ans et devrait ouvrir de nouvelles perspectives à
ce type d'éclairage dont le rendement est supérieur à 90 %, sans dégagement de
chaleur.
Toutes les ampoules basses consommation restent tout de
même assez chères sur le marché. D'où l'intérêt, évidemment, de remplacer les
ampoules a incandescence progressivement. Ou encore d’attendre des progrès du côté des ampoules à LED dans les deux
ans...
Quant à savoir si l'industrie sera capable de faire face
à la demande d'ici 2 ans, c'est encore une autre question à laquelle bien des
professionnels répondent de manière évasive.
« Une
limace de mer puise des chloroplastes dans l'algue qu'elle mange et a intégré
les gènes de la photosynthèse. »
« La
belle couleur verte d'Elysia chlorotica, une limace de mer, est aussi la marque
d'un exploit inédit, celui d'un animal devenu végétal. Comme une plante, elle
s'étiole et meurt si elle est laissée trop longtemps dans l'obscurité. En
revanche, elle peut vivre des mois sans manger avec la seule lumière du jour.
Comment fait-elle ? Cette énigme vivante, qui intriguait les chercheurs depuis
un siècle, vient d'être élucidée par l'équipe de Mary Rumpho, à l'université du
Maine (Etats-Unis).
Une découverte extraordinaire puisqu'il s'agit du premier animal supérieur
alimenté au solaire. Elysia a recours à des batteries végétales, des
chloroplastes, ces organites verts qui permettent de capter l'énergie lumineuse
du soleil et de l'utiliser. Mais comment la limace est-elle parvenue à recruter
les chloroplastes au sein de ses propres cellules ? Un premier exploit, qui en
suppose un autre, encore plus grand : qu'elle se soit procuré les gènes d'une
algue, indispensables pour les faire fonctionner. »
« Si
l'animal ingère et stocke les chloroplastes de son algue préférée via
son alimentation, il a, en revanche, définitivement intégré à son génome les
gènes permettant d'utiliser ces batteries solaires ! Encore plus fort, avec le
temps, Elysia a fini par ressembler à une feuille verte.
D'autres limaces de mer, les sacoglosses herbivores ou les nudibranches
carnivores, se «contentent» d'absorber des algues et les conservent ensuite
dans leurs tissus translucides pour devenir vertes. Il s'agit juste de
camouflage. Chez Elysia, c'est la fonction même du végétal qui a été
acquise et sa morphologie a été transformée par cette chimérisation végétale :
ses flancs se sont élargis pour devenir de véritables panneaux solaires : «Je
pense que le développement de ses larges parapodes n'est pas fortuit,
confie Mary Rumpho. Elle peut ainsi les déployer si le rayonnement solaire
est faible, ou les replier s'il est trop fort.» Le petit gastéropode a
ainsi réussi à décrocher deux palmes, celle du meilleur camouflage et, surtout,
celle du premier animal supérieur capable de photosynthèse. »
Source : article publié par
Pierre Kaldy dans Sciences et Avenir.
Cette
découverte fascinante offre d’innombrables pistes de recherches. La nature est
une source d’inspiration pour l’espèce humaine. En comprenant ses mécanismes,
l’homme peut les réutiliser pour concevoir de nouveaux produits de plus en plus
sophistiqués.
Le Gecko est
un bon exemple. C’est en comprenant le système simple de ses pattes que l’homme
a pu confectionner des ventouses très résistantes. En effet, les pattes du
Gecko peuvent s’agripper à n’importe qu’elle surface puisqu’elles sont capable
de faire le vide d’air et ainsi adhérer complètement à la surface.
Un studio de
design parisien prend comme inspiration la théorie de l’évolution pour faire un
kit d’urgence en carton.
« NOCC,
studio de design parisien formé par Juan Pablo Naranjo et Jean-Chrsitophe
Orthlieb, sera présenté lors de l'exposition European Talent 2008 à la galerie
Designhuis à Eindohoven avec la pièce "Help Me Darwin". »
« Le projet Help me Darwin a
pour base de départ une réflexion sur l'évolution des objets et comment la
théorie de Darwin peut être appliquée au monde de ces objets, il en découle ce
kit de meubles d'urgence. Les planches de carton contenues dans la sacoche
offrent la possibilité de construire un paravent, qui peut lui-même être
transformé en lit, table et deux sièges. Ceci permet de facilement et
rapidement s'adapter à un espace vide lorsque une population doit faire face a
une situation d'urgence (Urgences causées par une catastrophe naturelle aussi
bien que, à plus petite échelle, lors d'un déménagement). La sacoche, une fois
dépliée, devient le matelas du lit. "Help Me Darwin" à pour propos de
rendre une dimension humaine d'un chez soi à une personne qui l'a perdu. »
« L'exposition
European Talent 2008 se déroule à la galerie DesignHuis de Eindovhen jusqu'au
30 Novembre. C 'est
dans ce cadre que "Help Me Darwin" projet de diplôme de Juan Pablo
Naranjo sera présenté, Une exposition regroupant "les meilleurs diplômes
européens de l'année 2008 et ayant pour but de révéler les futurs stars de
demain". Cet événement coïncide avec l'ouverture de la semaine du design
hollandais de Eindhoven. »
Source :
http://www.obdesigner.net/modules/news/
Ce projet,
très intéressant, par sa réinterprétation de la théorie de l’évolution de
Darwin sur les objets pose certaines questions. En effet ce produit est
facilement réalisable mais répond-il à des besoins d’urgence : hygiène,
sécurité, confort, solidité du matériel… De plus que faisons-nous de tout ces
tas de carton après utilisation ? Ils seront certainement dégradés. Peut-on
les réutiliser ? Les recycler ?
N’est-ce pas
un travail plus plastique et réfléchis par rapport à une réinterprétation d’une
référence plutôt qu’une réelle réponse à un besoin d’urgence ?
Nous sommes actuellement au cœur de la semaine de la réduction des déchets, qui se déroule du 22 au 30 Novembre 2008. Diverses actions seront donc menées jusqu’à la fin de la semaine, destinées au grand public, jeunes et professionnels mettant en avant la prévention. A cette occasion nous effectuerons quelques rappels.
Suite à l’évolution de nos modes de vie et de consommations nous produisons chaque jour plus de déchets. Ainsi, le poids de nos ordures ménagères a doublé en 40 ans et ne cesse d’augmenter au rythme de 1 à 2 % par an. Il faut savoir que les moyens de traitement des déchets n’ont eux, pas progressés au même rythme, conduisant à une saturation des exutoires.
La réduction des déchets représente un double enjeu dans notre société : économique et environnemental. La production et le traitement des déchets entraînent des coûts financiers très lourds qui sont assumés par les communes via diverses taxes. De plus, nous pouvons ainsi contribuer à la préservation des ressources et à la lute contre le changement climatique.
« A l’issue du Grenelle de l’Environnement, le 20 décembre 2007, plusieurs objectifs ont été fixés comme la réduction de la production d’ordures ménagères de
5 kg
par habitant, sur une durée de 5 ans ; une relance forte dans le domaine du recyclage matière et organique (compostage et méthanisation) des déchets ménagers et assimilés, afin de passer de 24 % en 2004 à 45 % en 2015, dont le recyclage en 2012 de 75 % des emballages ménagers (contre 60 % en 2006) et des déchets des entreprises. »
Les quatre volets de la prévention durant cette semaine sont :
oMieux produire.
oMieux consommer.
oProlonger la durée de vie de ses produits.
oMoins jeter.
Le tri :
Le tri des déchets est aujourd’hui rentré dans les mœurs pour la plupart des usagers. Cependant, même l’éco citoyen avertit a du mal à s’y retrouver, lorsqu’il veut jeter ses déchets. Il faut savoir que l’ensemble des conteneurs vari d’une commune à l’autre, et que la couleur et le contenu associé sont différents. Il faut donc travailler sur l’harmonisation des conteneurs de recyclage afin d’apporter à l’usager une plus grande visibilité.
Re used :
Il existe aujourd’hui des travaux de récupération et de réinterprétation des déchets en un second objet. Offrant ainsi une alternative à la mise en décharge des produits. Cependant, il reste toujours cette idée de réutilisation de déchet qui n’est pas valorisante pour le produit fini. C’est là que va pouvoir / devoir intervenir le designer, en travaillant sur la valeur d’estime de l’objet.
La dématérialisation :
Proposition afin qu’il n’y est plus ou moins de déchet : la dématérialisation. Rendre les choses immatérielles, aller davantage vers du design de service.
Un changement va s’amorcer et en tant que designer, il faut être prêt à exploiter ce changement. Il y a un travail à effectuer sur l’ensemble du réseau, un travail systémique.
Il faut faire aussi, attention à ne pas toujours rejeter la « faute » sur l’usager, car même quand celui-ci essai de réduire ses déchets, il n’a pas forcement le choix ou un contrôle total là dessus. Suite a divers achats, il a toujours un nombre de déchets important, en grande partie, dut au packaging beaucoup trop volumineux de certains produits. Il faut donc agir dès la conception du produit ainsi que lors de la conception de l’emballage du produit.
Source : cahier du « monde » jeudi 9 octobre 2008.
Plusieurs laboratoires travaillent
actuellement sur un réfrigérateur utilisant l’effet « magnéto calorique »
d’un matériau miracle : le gadolinium. Les enjeux de projet résident dans
le caractère non polluant de la technologie, les économies d’énergies, ainsi
que dans la perspective d’en finir avec des frigos bruyants.
En France,
99% des ménages ont un réfrigérateur à la maison. Ceux-ci sont gourmands en
énergie, à tel point qu’ils représentent le tiers de la consommation d’un foyer Français selon l’Ademe ( Agence de l’environnement et de la maîtrise
de l’énergie). De plus 15% des émissions de gaz à effet de serre mondiales sont
dues à la production de froid. Les réfrigérateurs classiques exploitent des gaz
frigorigènes, qui sont de puissants générateurs d’effet de serre. En France,
cela représente 8% des émissions.
A la fin des
années 90, une équipe du laboratoire américain Ames découvre les propriétés
magnéto caloriques du gadolinium. Lorsque le gadolinium est aimanté, les atomes
alignent leur moment magnétique sur les lignes de champs de l’aimant. Le métal
refroidit et réémet la chaleur emmagasinée vers un second fluide. En Clair, soumis
au magnétisme ce matériau est capable de produire du froid. Le gadolinium
fonctionne à pression ambiante, ce qui amorce la fin des compresseurs bruyants.
Moins nocif
pour l’environnement, plus performant, et silencieux, le réfrigérateur magnétique est en train d’être développé.
Premièrement, l’appareil est conçu pour réduire sa consommation énergétique,
son coefficient de performance (rapport des puissances froides et chaudes) est
évalué a 60% contre 40% pour un frigo classique. Dans un second temps, il
permet de réduire et même de supprimer les émissions de gaz a effet de serre
dues a l’utilisation de gaz frigorigènes.
Aujourd’hui,
la technologie et le projet intéressent de prés la recherche et développement
comme l’industrie. En effet, les Américains du laboratoire Ames, les Japonais
de Chubu Electric power (en collaboration avec Toshiba), les Alsaciens de
CoolTech Applications, les Suisses de l’Institut de génie thermique et de la
haute école d’ingénierie et de gestion du Canton sont déjà en train de
travailler sur la conception. De plus une équipe du laboratoire de génie électronique
de Grenoble sont en train de réaliser les derniers réglages sur leur modèle, en
collaboration avec l’Institut Néel et l’aide de l’Ademe et PSA Peugeot Citroën.
Ces derniers sont déjà en train de penser a adapter la technologie sur des
systèmes de climatisations.
Des gilets de sauvetage sous les bancs publics, des canots de sauvetage en haut des immeubles et des maitres nageurs en plein centre ville. C’est la vision que propose la société canadienne Offseters aux habitants de Vancouver. Cette création de situations chocs et mise en place afin de sensibiliser le grand public aux questions du changement climatique.
Il est important que se mette en place une prise de conscience collective, et la mise en place d’actions / campagne de sensibilisation comme celle-ci pourront y participer. Cela est porteur pour nos métiers, au delà de la conception de produits non nocifs pour l’environnement, il faut aussi sensibiliser et informer l’usager.
En s’appuyant sur plusieurs nouvelles études de données satellitaires, ainsi que de nouvelles modélisations climatiques. Des chercheurs viennent de montrer une accélération de la fonte superficielle de la calotte glaciaire du Groenland, ainsi qu’un glissement de la calotte suite à ces fontes accélérées. Actuellement, il est difficile de prévoir la réelle montée des eaux à laquelle nous ferons face à la fin du siècle car pour cela il faudrait savoir de combien la température continuerait d’évoluer sur terre, puis comprendre le phénomène exact de la fonte des glaces. Fonte des glaces qui entraine un glissement substantiel du socle et l’immersion du Groenland dans des eaux de plus en plus chaude.
Sur la période 2007/2008, les études tendentà montrer une accélération du phénomène.
Les modèles climatiques indiquent que ce réchauffement résulte pour l’essentiel de l’augmentation des teneurs en gaz à effets de serre dans l’atmosphère. Dans ce contexte et compte tenu de l’impact de la fonte des glaces groenlandaise sur le niveau des mers et sur le climat du pourtour atlantique, l’évolution actuelle et future de la calotte glacière revêt une importance primordiale pour nos sociétés.
Nouvelle approche :
La prise en compte de nouveaux paramètres : vent, température, pression atmosphérique, humidité, nuage, consiste à corriger l’effet produit par les nuages d’eau liquide qui jusqu’alors n’avaient pas permis de calculer la fonte exacte. Selon les résultats obtenus, l’on aurait sous-estimé l’étendue des zones de fontes. Du coup, il y a eu une révision à la hausse d’un facteur 2 par rapport aux précédentes estimations.
Il faut donc mettre en place des solutions et mesures urgentes dans nos sociétés afin d’éviter une trop forte montée des eaux.
Prospective :
Proposition de réponse, de la part des architectes à la montée des eaux et à l’accueil des réfugiés climatiques.
LILYPAD, la cité flottante
Ce projet architectural de Vincent Callebaut, envisageable vers 2100, propose de vivre surl’eau au gré des courants. Cette architecture est autonome en énergie et pourrait accueillir jusqu’à 50 000 personnes. Ces ilots d’habitation pourront être une des solutions envisageables, cependant va-t-elle réellement accueillir les réfugiés climatiques ou des personnes favorisées, pour qui cet espace sera un lieu de détente et « d’exotisme » ?
Pour plus d’informations et voir les autres projets de Vincent Callebaut :