Investir dans l’innovation, la solution ?
Aujourd’hui, la meilleure façon de garantir l’avenir pour
une entreprise semble être l’innovation. Dans le contexte de la crise, qui
induit les restrictions budgétaires que nous connaissons sur les entreprises,
la France n’est pas la mieux placée pour ce qui est des investissements dans
la recherche et développement, pourtant cela n’a pas toujours été le cas.
Au fil des siècles, les innovations n’ont cessé de faire
changer notre environnement et la façon que nous avons d’interagir avec lui. Niepce, qui réalise la première
photographie ou encore Louis Lumière, père du cinématographe, sont Français et
leur inventions ont révolutionné nos modes de vie. L’hélicoptère, le béton
armé, le micro ordinateur ou encore la carte a puce ont aussi vu le jour dans
des laboratoires de recherches Français. Aujourd’hui, la France souffre du
manque d’investisseurs privés et ne consacre plus que 2,18% de son PIB à la
recherche et développement. De plus, dans un contexte de crise, les PME
innovantes ont de plus en plus de mal à trouver des investisseurs.
La France aujourd’hui compte 51 sociétés « capital
risque », qui fonctionnement uniquement sur des innovations et qui ont
besoin d’investir dans la recherche et développement. Théoriquement, il en
faudrait deux fois plus pour concurrencer l’Asie ou l’Amérique du nord.
Cependant, sont déposés à l’INPI, en France, 17000 brevets par an. En termes de dépôts de brevets, la France occupe
la 5ème position au niveau mondial. En tête du classement, on trouve
les Etats unis, le Japon, l’Allemagne.
Ils sont suivis depuis 2007 de la Corée du sud. A terme, d’autres pays comme
l’Inde ou la Chine menacent de détrôner la France. Dans notre pays on compte 7
chercheurs pour 1000 actifs, tandis qu’au Japon, aux Etats unis ou encore dans
les pays nordiques, on on compte 10 chercheurs pour 1000 actifs.
Pour rester innovante, et peut être, donner un nouveau
souffle à son économie, la France devra donc croire en ses chercheurs et
permettre les investissements dans le recherche et développement. Au beau
milieu du contexte de la crise financière et désormais économique, il y a donc
du travail pour les nouveaux chercheurs et les designers de demain, si on
daigne un jour reconnaître la recherche en design comme une recherche à part
entière, une recherche utile à notre société (comme cela l'est déjà dans de
nombreux pays, à l'étranger).