Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Design et Développement Durable
Design et Développement Durable
  • Blog présentant une veille, non exhaustive, en design et développement durable (environnement, social et économie). Celui ci est réalisé par les neuf étudiants du Master 2 Design Innovation Produit de l'Université Technologique de Compiègne.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
8 novembre 2008

Les Ecolabels, s'y retrouver

pinocchioA travers cet article, nous allons nous demander si la publicité, le marketing et les écolabels font bon ménage. En effet, depuis quelques années, fleurissent sur nos produits et emballages les labels écologiques officiels, les labels privés des marques et les faux labels, source de confusion pour le consommateur. En France, en 2006, 4 produits sur 10 utilisant l'argument écologique ne respectaient pas au moins une des règles de déontologie que le secteur publicitaire s'impose à lui-même.

Une démarche d’éco-conception sur un produit ne débouche pas automatiquement sur un écolabel. Cependant, si ce produit rentre dans la catégorie des produits « écolabellisables », ce dernier devient un outil de communication apprécié par les consommateurs.

Les écolabels sont les signes officiels de reconnaissance des avantages environnementaux des produits qui les portent. Mis en place par les pouvoirs publics, ils garantissent à la fois la qualité d'usage d'un produit et ses caractéristiques écologiques. Le produit écolabellisé fait l’objet d’un contrôle par une tierce partie et satisfait à un cahier des charges préétabli. Pour les produits mis sur le marché français et/ou européen, il existe deux écolabels : l’écolabel européen ou "la fleur" étoilée, propre à tous les pays membres de l’Union Européenne et NF Environnement, marque de certification écologique officielle française

L’apposition d’un écolabel sur un produit est pour l’entreprise titulaire un argument de confiance dans le produit tant pour ses qualités d’usage que pour ses qualités environnementales et une marque d’engagement. Certains produits sont exclus de la labellisation environnementale et notamment les produits pharmaceutiques, agroalimentaires et les boissons.

Sur le marché, il y a également des « faux » écolabels ou déclaration. Trompant les consommateurs ces dernières permettent à certains produits de mieux se vendre. Mais, chacun de ces sigles est totalement légal même si cela ne garantit en rien la mise en œuvre d’une démarche environnementale. Citons le point vert fléché. Présent désormais sur 95% des produits, cette marque distinctive ne signifie pas que le produit sera recyclé. Le Point Vert assure seulement que le fabricant respecte l’obligation de contribuer financièrement au programme de tri des déchets. De même avec le célèbre logo « à jeter ». Inscrit sur de nombreux produits, il incite seulement le consommateur à jeter l’emballage aux ordures et non sur la voie publique. Le logo " Préserve la Couche d'ozone" indique que le produit respecte la loi et n’utilise pas de chrolofluocarbone (CFC). Rappelons toutefois que la production du gaz CFC est interdite depuis 1996. Le logo Matériaux et Plastiques recyclables signifie que le produit peut être recyclable, pas qu’il sera recyclé. La nuance est de taille face au manque d’infrastructures dédiées aux produits recyclés, notamment pour le plastique, difficilement recyclable.

Concernant les auto-déclarations d’entreprise, c’est elle qui fixe les critères environnementaux à respecter par le produit et qui contrôle que ces critères soient respectés. Il n'y a pas de contrôle indépendant comme pour les labels officiels. Il est donc important que ce soit le consommateur qui vérifie les garanties de l'entreprise, souvent invérifiables. Prenons pour exemple la marque Monoprix Vert, apposée par Monoprix sur ses produits les plus respectueux de l'environnement, dont certains sont titulaires d'un écolabel officiel. La marque s'engage seulement à respecter la norme ISO 14021 sur la sincérité et la fiabilité des allégations environnementales. La mention « Préserve l’Environnement » est auto-déclarée par l’entreprise.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité